6 février 2015

Rencontre avec Virginie, créatrice des bijoux « Les Têtes Blondes »

Peut-être avez-vous remarqué, comme mes copines de travail, par exemple, que sur le post sur l’Emulsion Revitalisante A.DS.11, je porte un bijou un peu particulier.



Je le porte autour du poignet mais, en fait, il s’agit d’un collier. Et plus exactement,  d’un collier d’enfant. Enfin, normalement. Parce que les mamans (et les papas…) ont le droit de les détourner. Il s’agit d’un modèle de la marque aixoise Les TêtesBlondes, fondée par Virginie. Et s’il vous rappelle la couleur des caramels Werther’s Original, sachez que ce n’est pas un hasard…



Comme plusieurs d’entre vous, c’est dans un exemplaire de Grazia que j’ai découvert le travail de Virginie, et j’ai eu ensuite la chance de faire sa rencontre. C’est un samedi matin, dans le café des 2G (c’est ainsi que les Aixois appellent le café des Deux Garçons, institution qui date de la Belle Epoque) que cela a eu lieu, après qu’une troupe entière de touristes japonais est venue faire des photos de ce lieu incontournable.



Il ne m’a pas fallu longtemps pour me sentir en confiance avec elle, car nous avons constaté que nos histoires avaient bien des points communs, à commencer par nos métiers d’origine, qu’elle qualifie de « cérébraux », et moi de plus austères, plus académiques, en tout cas : elle était juriste. Mais trois hommes ont déboulé dans sa vie : son mari, et puis ses deux garçons. C’est pour « ses deux petits mecs » qu’elle s’est mise à créer, d’abord un collier de surfeur à tête de mort, et puis, devant le succès rencontré auprès des copains et de leurs mamans, des colliers aux couleurs de bonbons(d’où celui des caramels Werther’s, qu’ils adorent), ou encore des bijoux d’indiens, selon ce que lui inspirent les jeux de ses garçons et leur univers du moment, comme une costumière qui part d’un story board pour créer les bijoux qui donneront vie à un personnage particulier.

C’est pour cela aussi qu’elle est terriblement exigeante sur la qualité : comme moi, quand elle offre un bijou à son enfant, il faut qu’il soit absolument sûr. Donc rien ne peut être avalé, et tout est hyper solide, parce qu’un bijou d’enfant, ça ne peut pas être un bibelot fragile qu’on regarde sans toucher. Ça doit résister aux jeux et à toutes les aventures que les enfants s’inventent toute la journée, donc aux frottements comme à la casse.



Mais on sait bien aussi ce qui arrive : « Maman, tiens-moi ça, s’te plaît ! ». Cette phrase vous dit quelque chose ? A elle aussi. Elle s’est retrouvée bien des fois, comme moi, avec les colliers de ses fils autour du poignet, pour ne pas les perdre.


Et puis elle s’est aperçue que les mamans qui faisaient comme elle n’étaient pas mécontentes de récupérer ainsi ces jolis bijoux, et du coup, se les achetaient aussi pour elles. On peut ainsi jouer la sobriété ou l’accumulation, sur soi ou dans la boîte à bijoux où ils s’amoncèlent comme des bonbons dans un bocal. On fouille, on joue, on construit sa tribu en partageant ces objets qui passent des enfants aux parents, et des parents aux enfants, du cou au poignet, ou à la cheville (moi, je trouve que dans les cheveux, c’est bien aussi, ça fait un élastique-bijou du plus bel effet ;  ma fille, elle, trouve que ça fait un beau diadème…).




Et moi, dans tout ça ? J’ai eu envie de vous présenter cette ligne de bijoux, parce que l’univers de Virginie me parle, et que sa vie et la mienne nous font un terrain d’entente ; parce que c’est une fille sincère qui fait travailler l’imagination plus que le marketing, qui raconte des histoires sous forme de bijoux. Et les histoires, ça, ça me plaît !



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