Peut-être avez-vous remarqué, comme mes copines de travail, par exemple, que sur le post sur l’Emulsion Revitalisante A.DS.11, je porte un bijou un peu particulier.
Je le porte autour du poignet mais, en fait, il s’agit d’un
collier. Et plus exactement, d’un
collier d’enfant. Enfin, normalement. Parce que les mamans (et les papas…) ont
le droit de les détourner. Il s’agit d’un modèle de la marque aixoise Les TêtesBlondes, fondée par Virginie. Et s’il vous rappelle la couleur des caramels
Werther’s Original, sachez que ce n’est pas un hasard…
Comme plusieurs d’entre vous, c’est dans un exemplaire de Grazia que j’ai découvert le travail de
Virginie, et j’ai eu ensuite la chance de faire sa rencontre. C’est un samedi
matin, dans le café des 2G (c’est ainsi que les Aixois appellent le café des
Deux Garçons, institution qui date de la Belle Epoque) que cela a eu lieu,
après qu’une troupe entière de touristes japonais est venue faire des photos de
ce lieu incontournable.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour me sentir en confiance
avec elle, car nous avons constaté que nos histoires avaient bien des points
communs, à commencer par nos métiers d’origine, qu’elle qualifie de
« cérébraux », et moi de plus austères, plus académiques, en tout
cas : elle était juriste. Mais trois hommes ont déboulé dans sa vie :
son mari, et puis ses deux garçons. C’est pour « ses deux petits
mecs » qu’elle s’est mise à créer, d’abord un collier de surfeur à tête de
mort, et puis, devant le succès rencontré auprès des copains et de leurs
mamans, des colliers aux couleurs de bonbons(d’où celui des caramels Werther’s,
qu’ils adorent), ou encore des bijoux d’indiens, selon ce que lui inspirent les
jeux de ses garçons et leur univers du moment, comme une costumière qui part
d’un story board pour créer les bijoux qui donneront vie à un personnage
particulier.
C’est pour cela aussi qu’elle est terriblement exigeante sur
la qualité : comme moi, quand elle offre un bijou à son enfant, il faut
qu’il soit absolument sûr. Donc rien ne peut être avalé, et tout est hyper
solide, parce qu’un bijou d’enfant, ça ne peut pas être un bibelot fragile
qu’on regarde sans toucher. Ça doit résister aux jeux et à toutes les aventures
que les enfants s’inventent toute la journée, donc aux frottements comme à la
casse.
Mais on sait bien aussi ce qui arrive : « Maman,
tiens-moi ça, s’te plaît ! ». Cette phrase vous dit quelque
chose ? A elle aussi. Elle s’est retrouvée bien des fois, comme moi, avec
les colliers de ses fils autour du poignet, pour ne pas les perdre.
Et puis
elle s’est aperçue que les mamans qui faisaient comme elle n’étaient pas
mécontentes de récupérer ainsi ces jolis bijoux, et du coup, se les achetaient
aussi pour elles. On peut ainsi jouer la sobriété ou l’accumulation, sur soi ou
dans la boîte à bijoux où ils s’amoncèlent comme des bonbons dans un bocal. On
fouille, on joue, on construit sa tribu en partageant ces objets qui passent
des enfants aux parents, et des parents aux enfants, du cou au poignet, ou à la
cheville (moi, je trouve que dans les cheveux, c’est bien aussi, ça fait un
élastique-bijou du plus bel effet ;
ma fille, elle, trouve que ça fait un beau diadème…).
Et moi, dans tout ça ? J’ai eu envie de vous présenter
cette ligne de bijoux, parce que l’univers de Virginie me parle, et que sa vie
et la mienne nous font un terrain d’entente ; parce que c’est une fille
sincère qui fait travailler l’imagination plus que le marketing, qui raconte
des histoires sous forme de bijoux. Et les histoires, ça, ça me plaît !
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